"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 31 janvier 2017

Incendie du Monastère des Femmes Myrrhophores (25 janvier 2017)


Le mercredi 25 janvier, un incendie a éclaté au monastère des Femmes Myrrhophores de Klykovo, en Russie, à 150 miles au sud-ouest de Moscou.

Le feu a causé des dommages considérables, mais, grâce à Dieu, tous sont vivants et personne n'a été blessé, comme indiqué sur le site de médias sociaux russes VKontakte par une paroissienne du monastère.

Le logement des moniales et la laiterie ont brûlé en plus de l'église, avec tout à l'intérieur. La table de l'autel, les antimensia, les reliques de nombreux saints, les ustensiles de l'église, les ornements, les livres, les documents et les objets personnels ont été perdus, ainsi que des provisions d'hiver, un réfrigérateur et un congélateur.




Le toit de l'église venait d'être terminé en été, y compris de nouvelles coupoles.

Le père fondateur et spirituel du monastère est le staretz Iliy (Nozdrin) du monastère d'Optina, staretz renommé en Russie aujourd'hui et père spirituel du patriarche.

Des dons ont déjà été reçus pour l'achat de vêtements pour les moniales, du linge de lit, des serviettes et de l'épicerie. "C'est une grande consolation pour Matouchka et les sœurs qu'il y ait de si bonnes personnes qui ne restent pas seulement en marge quand elles voient les malheurs des autres", écrit Katerina Viktorovna sur VKontakte.

Une nouvelle église devra être construite, car c'était la seule du monastère, et un nouveau lieu de vie pour les moniales.

Pour tous ceux qui le peuvent, des dons peuvent être faits en utilisant les informations bancaires suivantes:

Numéro de compte 40817810638255216314

Code d'identification bancaire 044525225

Moscou Banque de Sberbank de Russie Moscou

Cor.Sch. 3010180400000000225

Code à l'intention du don 773601001

Numéro d'identification du contribuable 7707083893

Classification des entreprises et des organismes russes 57972160

Numéro d'enregistrement principal 1027700132195

Adresse légale: 117997, Moscou, Vavilova 19

Adresse postale: 109555, Moscou, rue B. Andronevskaya 6


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après



lundi 30 janvier 2017

Ioannis Panayiotopoulos: Scandale, de nombreux péchés... et pourtant saint!



L'une des plus belles histoires du recueil intitulé Lavsaïko [Histoire Lausiaque, celle de l'évêque Pallade d'Hélénopolis, écrite pour un chambellan à la cour de l'empereur Théodosios II, un certain Lavsos, dont le livre tire son nom, décrit la vie d'un moine qui a abandonné son monastère et est allé au port d'Alexandrie pour y travailler comme docker. Étant donné qu'il s'agissait d'un port, il n'y avait pas pénurie de prostituées. Le "moine" travaillait toute la journée, et le soir, il dépensait tout ce qu'il avait gagné, achetant la compagnie d'une prostituée pour toute la nuit.

Il était la honte de tous les chrétiens de la ville et un scandale pour toute l'Église. Des années s'écoulèrent, et malgré les appels et les conseils, il poursuivit son mode de vie pécheresse. Alors la mort vint, comme elle le fait pour nous tous, et elle le libéra, comme s'il s'agissait d'un remède pour le sauver de ses péchés, qu'il avait continué de commettre jusques juste avant sa mort. Mais ses frères chrétiens ne pouvaient guère refuser de lui donner une véritable sépulture. Les prêtres vinrent l'enterrer et enterrer le scandale avec lui. La nouvelle se répandit. Le "vieux moine obscène" était mort. Mais qui irait à l'église pour lui dire bon voyage?

Aux funérailles, l'église était pleine de femmes d'Alexandrie, de femmes honnêtes et chrétiennes qui venaient dire au revoir, non seulement à une personne décédée, mais à un saint! Quelqu'un reconnut le visage d'une prostituée qu'ils avaient vu un jour, il y a longtemps, au bord des docks, mais elle n'était pas comme ils s'en souvenaient. D'autres femmes parmi les personnes présentes éveillaient simplement de vagues souvenirs du passé.

La ville apprit alors que le"vieux moine obscène" était en fait, un saint, qui, avec l'argent qu'il avait gagné, achetait une nuit sans péché, achetait le "droit" aux corps des prostituées afin de sauver leurs âmes. La ville apprit que l'homme qu'ils croyaient être un scandale était la pureté elle-même, l'amour sans astuce, l'abnégation, la parole de Dieu, la prière et la glorification. 

Le peuple de Dieu n'est pas jugé au cours de sa vie, mais à la fin de celle-ci, parce que même quand nous vivons "comme nous le devons", nous devons être prêts à témoigner et à souffrir. 

En fin de compte, quel est la pierre d'achoppement: l'autre personne ou nous? Suis-je celui qui met un masque sur l'autre personne qui correspond à la façon dont je veux la voir? Peut-être parce que j'ai peur que mon propre masque ne soit révélé...

Et à la fin, qu'allons-nous faire du scandale, qui va le répandre, qui va le continuer? Cette question est d'une importance vitale, car un scandale concernant quelqu'un d'autre remplit une fonction de base. Il remplit notre vide, le vide de notre égoïsme. 

Il est facile de condamner, il est facile à détruire, mais il est difficile de dire quelque chose de bon, de travailler pour le bien commun. Nous adoptons des attitudes inhumaines qui conduisent à toutes les formes de jugement... 

Nous connaissons aujourd'hui la perte qualitative des critères internes d'une société qui ne communique plus... La "vie réelle" n'est pas la nôtre, mais celle des autres gens. Et pourtant, nous devons considérer notre propre vie, car autrement, au Jugement Dernier notre propre livre, notre vie, sera vide.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
et

dimanche 29 janvier 2017

Saint Maxime de Totma, Fol-en-Christ (16/29 janvier)


Saint Maxime était prêtre de village à Totma. Il mena le combat spirituel de la folie en Christ pendant quarante-cinq ans et reposa dans le Seigneur le 16/29 janvier 1650.

A cause de la multitude des miracles et guérisons qui furent manifestées sur sa tombe, en 1715, le presbytre et les paroissiens de l’église de la Sainte Résurrection de Totma demandèrent par pétition à l’archevêque Joseph du Grand Oustioug, la bénédiction de construire une église sur la tombe du bienheureux, "ainsi qu’il est courant de le faire pour les autres saints de Dieu de construire un sarcophage sur les reliques et d’y placer une icône".

L’archevêque accorda la bénédiction et, dès la construction de l’église, la mémoire du saint commença à être célébrée le 16/29 janvier. On ne sait avec certitude quand le nom du saint fol-en-Christ apparut pour la première fois dans le calendrier russe.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Lev Puhalo & Vasili Novakshonoff
God's Holy Fools
Synaxis Press,
Montreal, CANADA
1976

Miracles de sainte Marie-Madeleine

St Jean [Maximovitch]: Video (russe)

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


16/29 janvier
31ème dimanche après la Pentecôte,
après la Théophanie

Vénération de la précieuse chaîne de l'apôtre Pierre ; saint Danacte, lecteur, martyr en Illyrie (IIème s.) ; Speusippe, Éleussippe, Méleussippe, et de leur grand-mère Néonille (161-180) ; saint Maxime de Totma, fol en Christ (1650) ; saint Honorat, évêque d'Arles (429) ; saint néomartyr Damascène (1771) ; saint hiéromartyr Jean (Pettaï), prêtre (1919).

Lectures : I Тim. IV, 9-15. Lc. XIX, 1-10. Apôtre.: Actes XII, 1–11. Jn. XXI, 15–25.

VÉNÉRATION DE LA PRÉCIEUSE CHAÎNE DE L’APÔTRE PIERRE

V
ers l’an 43, le roi de Judée et de Samarie, Hérode Agrippa Ier , voyant les progrès de la prédication des Apôtres, fut pris de folie sanguinaire contre les chrétiens et fit périr par le glaive saint Jacques, le frère de Jean [30 avr.]. Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter saint Pierre, le chef des Apôtres, et le fit jeter en prison, jusqu’au moment de l’offrir en oblation pour le plaisir du peuple, après la Pâque. De peur de le voir s’enfuir, on avait chargé l’Apôtre de deux lourdes chaînes attachées aux deux soldats qui montaient la garde à ses côtés, et des sentinelles avaient été postées à toutes les issues de la prison. Mais, la nuit même, grâce aux prières de l’Église, Dieu envoya auprès de lui un ange resplendissant qui remplit le cachot de lumière en apparaissant. Il secoua l’Apôtre endormi pour le faire lever, et aussitôt les chaînes tombèrent de ses mains. Sans trop comprendre ce qui se passait et se croyant encore endormi, Pierre mit sa ceinture, chaussa ses sandales et, guidé par l’ange, il franchit sans encombre tous les postes de garde. Quand ils parvinrent enfin en pleine ville, l’ange, ayant accompli sa mission, quitta Pierre qui, sortant de sa torpeur, rendit grâce à Dieu. Il courut alors vers la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où les chrétiens assemblés le reçurent avec grande joie (Act 12, 1 -19).

Ces chaînes tombées des mains du saint Apôtre furent ensuite recueillies par de pieux chrétiens et transmises de génération en génération, jusqu’à ce qu’elles fussent transférées par l’empereur byzantin à Constantinople et déposées dans l’église Saint-Pierre, près de Sainte-Sophie, où elles accomplirent pendant des siècles quantité de miracles et de guérisons.

Il n’y a rien d’étonnant à ce que non seulement les ossements des saints opèrent des miracles, mais aussi leurs vêtements ou les objets qu’ils ont touchés. L’Écriture sainte rapporte que la grâce de Dieu accomplissait de tels miracles par l’entremise de l’Apôtre saint Paul, et qu’il suffisait aux habitants d’Éphèse d’appliquer sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps, pour que la maladie les quitte et que les esprits mauvais soient mis en déroute (Act l9, 11-12). La grâce incréée, qui remplit l’âme purifiée des saints, déborde, en effet, sur leur corps, du corps sur leurs vêtements et de leurs vêtements même sur leur ombre, pour accomplir des prodiges. C’est ainsi que les Actes des Apôtres rapportent encore, à propos de saint Pierre, qu’une multitude d’hommes et de femmes allaient jusqu’à transporter les malades dans les rues et les déposaient à terre, de sorte que l’ombre du saint les couvrant à son passage, leur procurait ainsi la guérison, ou tout au moins la force de demeurer dans l’espérance (Act 5, 15). C’est ainsi que l’Église Orthodoxe a hérité la pieuse coutume de ne pas vénérer seulement le corps des saints, devenu porteur de la grâce, mais aussi leurs vêtements, leurs objets familiers ou les instruments par lesquels ils ont souffert pour le Seigneur.


Tropaire du dimanche, 7ème ton
Pазрyши́лъ ecи́ Кресто́мъ Tвои́мъ сме́рть, отве́рзлъ ecи́ разбо́йнику pа́й, мироно́сицамъ пла́чь преложи́лъ ecи́ и aпо́столомъ проповѣ́дати повелѣ́лъ ecи́, я́ко воскре́слъ ecи́, Xpистé Бо́же, да́руяй мípoви вéлiю ми́лость.
Tu as détruit la mort par Ta Croix, Tu as ouvert le paradis au larron,  Tu as transformé le pleur des myrophores, et ordonné à Tes Apôtres de prêcher que Tu es ressuscité,  Christ Dieu, accordant au monde la grande miséricorde.


Tropaire du saint apôtre Pierre, ton 4
Ри́ма не оста́вль, къ на́мъ прише́лъ еси́ честны́ми вери́гами, я́же носи́лъ еси́, апо́столовъ первопресто́льне. Имже вѣ́рою покланя́ющеся, мо́лимся: твои́ми къ Бо́гу моли́твами да́руй на́мъ ве́лію ми́лость.
Sans quitter Rome tu es venu jusqu'à nous * par les chaînes précieuses que tu portas; * et, nous prosternant devant elles dans la foi, * nous te prions de nous procurer par ta divine intercession la grâce du salut.



Kondakion du saint apôtre Pierre, ton 2
Верхо́внаго и пе́рваго апо́столовъ, Истины боже́ственнаго ученика́, Петра́ вели́каго восхва́лимъ и того́ вѣ́рою цѣлу́емъ вери́ги, прегрѣше́ній разрѣше́ніе пріе́млюще.
Le premier des Apôtres, leur Coryphée, * Pierre, le sublime interprète divin de la vérité, * acclamons-le et baisons ses chaînes dans la foi, * pour recevoir le pardon de nos péchés.


Autre kondakion du saint apôtre, ton 2
Ка́мень Христо́съ ка́меня вѣ́ры прославля́етъ свѣ́тло, ученико́въ первопресто́льника: созыва́етъ бо вся́ пра́здновати, Пе́тре, чудеси́ твоея́ честны́я вери́ги и подае́тъ согрѣше́ній проще́ніе.
Le Christ, ce rocher qui glorifia  splendidement la Pierre de la foi, nous invite à fêter ensemble le Coryphée pour la merveille de sa précieuse chaîne, afin de nous donner le pardon de nos fautes.
Kondakion du dimanche, 7ème ton
Не ктому́ держа́ва смéртная воз-мо́жетъ держа́ти человѣ́ки; Христо́съ бо сни́де, сокруша́я и разоря́я си́лы ея́. Cвязу́емъ быва́етъ а́дъ, пpоpо́цы согла́сно ра́дуются: предста́, глаго́-люще, Спа́съ су́щымъ въ вѣ́рѣ, изыди́те, вѣ́рніи, въ воскресéніе.
Désormais l’empire de la mort ne peut retenir les mortels, car le Christ y est descendu pour briser et défaire sa puissance. L’enfer est enchaîné, les prophètes jubilent, disant d’une seule voix : « Il est venu, le Sauveur, pour ceux qui ont la foi ; fidèles, allez à la rencontre de la Résurrection ! »


HOMÉLIE DE ST JEAN CHRYSOSTOME SUR L’ÉPÎTRE DE CE JOUR

« Cette parole est fidèle et digne d'être reçue par tous. C'est pour cela que nous supportons les fatigues et les outrages ». Paul supportait les outrages, et vous les trouvez insupportables? Paul supportait les fatigues et vous voulez vivre dans la mollesse? S'il y eût vécu, il n'eût pas obtenu ces grands biens. Car si les biens précaires et corruptibles de cette vie ne s'acquièrent jamais sans travaux et sans sueurs, à combien plus forte raison les biens spirituels !  — Mais, dira-t-on, il en est beaucoup qui reçoivent ceux de cette vie par héritage. — Dans ce cas même, la garde et la conservation des richesses n'est pas dépourvue de peines, et le riche n'éprouve pas moins de fatigues et de chagrins que les autres. Et d'ailleurs combien, après mille fatigues et mille soucis, ont vu s'évanouir leur fortune, assaillis à l'entrée du port par un coup de vent subit et faisant naufrage au plus beau de leurs espérances. Pour nous, rien de semblable : c'est Dieu qui est l'auteur de la promesse et « l'espérance ne confond point ». (Rom. V, 5.) Ne savez-vous pas, vous aussi, qui vous agitez dans les affaires de la vie, combien, après d'innombrables travaux, n'en ont point recueilli le fruit, soit parce que la mort les a enlevés auparavant, soit parce qu'un revers est survenu, une maladie les a atteints, des calomniateurs les ont attaqués, soit que toute autre cause des accidents humains, qui sont nombreux, les ait entraînés les mains vides? — Mais, me répondra-t-on, ne voyez-vous pas ceux qui réussissent, ceux qui, avec peu de peine, se procurent de grands biens? — Et quels biens? Des richesses, des maisons, tant et tant d'arpents de terre, des troupeaux d'esclaves, un grand poids d'argent et d'or ? C'est là ce que vous appelez des biens? Et vous ne vous couvrez pas le visage? Et vous ne vous cachez pas sous terre, homme instruit dans la philosophie du ciel et qui aspirez aux choses terrestres, qui appelez biens ce qui ne mérite pas qu'on en parle? (…)

Considérez l'économie divine : Dieu, pour faire rougir les hommes, a mis en commun certains objets, tels que l'air, le soleil, l'eau, la terre, le ciel, la mer, la lumière, les astres, et nous en a fait part également comme à des frères; le Créateur a donné semblablement à tous des yeux, un corps, une âme, la même nature; tout provient de la terr , tous proviennent d'un seul homme, tous ont une même demeure. Mais rien de tout cela ne fait honte à notre avarice. Il a mis encore en commun d'autres objets, les bains, les villes, les places, les promenades. Voyez, rien de tout cela n'engendre de luttes, et l'on en jouit en paix; c'est quand un homme essaie de tirer à lui et de s'approprier un objet que la querelle commence; comme si la nature elle-même s'indignait de ce que Dieu nous ayant réunis pour vivre en société, nous nous querellons pour nous diviser, et dépeçons ces objets pour nous les approprier, pour user des mots le tien et le mien. C'est alors qu'ont lieu la lutte et la souffrance. Mais, pour les biens communs, ce fait ne se produit pas; on ne voit ni lutte ni querelle. C'est donc là notre destinée la plus réelle et la plus conforme à la nature. Pourquoi jamais personne n'a-t-il un procès au sujet d'une place publique? C'est parce qu'elle est commune à tous; tandis qu'à chaque instant nous en voyons pour une maison ou pour de l'argent. Ce qui est nécessaire nous est offert en commun, mais nous ne savons pas maintenir la communauté dans les objets de mince importance. Dieu nous a livré ceux-là en commun, pour nous apprendre ainsi à jouir en commun des autres; mais cela même ne suffit point à nous instruire.


Et, comme je le disais, comment celui qui possède la richesse serait-il bon? C'est impossible; il ne le devient que s'il en fait part à d'autres; s'il s'en dépouille, c'est alors qu'il est bon; tant qu'il la retient, il ne l'est pas (…) La richesse n'est donc pas un bien, si la refuser, quand vous pouvez la recevoir, vous fait homme de bien. Si donc nous le sommes, en faisant part à d'autres de la richesse, quand nous la possédons, et en ne l'acceptant pas, quand on nous la donne; si nous ne le sommes pas, quand nous la recevons ou l'acquérons, comment serait-elle un bien? Ne l'appelez donc point ainsi. Vous n'êtes pas le maître de votre or, parce que vous le regardez comme un bien, parce que vous vous laissez enchanter par lui. Purifiez votre entendement, ayez un jugement sain, et vous deviendrez alors un homme vertueux; apprenez à connaître les vrais biens. Et quels sont-ils? La vertu, la bonté, voilà les biens; ce n'est pas la richesse. Suivant cette règle, plus vous serez généreux en aumônes, plus vous serez homme de Dieu, en réalité et dans l'estime des hommes; mais non, si vous gardez vos richesses. Devenons vertueux, et afin de l'être et afin d'obtenir les biens futurs en le Christ Jésus, Notre-Seigneur, avec qui soient au Père et au Saint-Esprit, gloire, puissance, honneur, maintenant et toujours, et aux siècles des siècles. Amen

samedi 28 janvier 2017

Un Evangile vieux de 400 ans trouvé en Bulgarie



Père Penyu Tsvyatkov Penev est décédé il y a deux ans. En parcourant ses biens, un livre rare et magnifique a été trouvé, qui est censé avoir été gardé secrètement et transmis pendant des générations dans l'église de Saint-Elie le Prophète dans la ville de Voyneja, près de la ville de Veliko Tarnovo, au centre-nord de la Bulgarie.

L'objet, un Evangile de 400 ans imprimé en cyrillique bulgare dans la ville de la République des 2 nations, état alors polonais-lituanien de Vilnius, est maintenant entre les mains du musée national d'histoire de Sofia, rapporte Archéologie de Bulgarie.

L'Évangile richement décoré est important non seulement en raison de son ancienneté, mais aussi parce qu'il contient des notes manuscrites, détaillant et commentant les principaux événements de l'histoire bulgare depuis l'impression du livre en 1644, qui doivent encore être étudiés en profondeur. 

La Bulgarie était sous le joug ottoman au moment de l'impression, et le restant jusques en 1835, quand les Bulgares du nord se sont levés dans la rébellion du "Plateau Velcho" contre les Turcs, ce qui est noté dans les pages finales de l'Evangile nouvellement découvert. La rébellion est un épisode peu connu dans la lutte bulgare pour la libération.


    
L'Évangile bulgare représente la production impressionnante de la maison d'édition "Descente du Saint-Esprit" de la Confrérie de la Sainte Trinité à Vilnius, qui a publié un total de septante-quatre livres en caractères cyrilliques entre 1596 et 1705.

Dans la région, d'autres artefacts ont été trouvés cachés dans les granges, sous le plancher, etc., y compris ceux encore trouvés dans la même paroisse de Saint Elie, qui a été construite en 1835. 

Cependant, "dans mes 40 années d'expérience [en tant qu'historien], je n'ai trouvé qu'un seul livre [bulgare imprimé] qui est plus ancien [dans une église bulgare]. Il y a environ 7 000 églises en Bulgarie, et plusieurs milliers d'autres dans les anciens territoires bulgares, " a déclaré Bojidar Dimitrov, directeur du musée d'histoire.



Bien que largement préservé, l'Évangile montre un signe de bon usage tout au long des années: "Le livre... est richement décoré avec des peintures et des initiales ornées, la police de caractère est grande et solennelle, les pages sont encadrées d'éléments décoratifs. 

Apparemment, le livre a été utilisé activement pour les services religieux et la lecture: beaucoup de pages ont des traces de cire de cierge, et les bords inférieurs où les pages sont tournées sont tachés et usés", explique le musée.



Un irmologion (livre liturgique orthodoxe) imprimé à Moscou en 1838 a aussi été trouvé parmi les objets du Père Penev, et il a également été donné au musée.

"Ces livres sont un ajout exceptionnellement précieux [à la collection] du Musée National d'Histoire. Ils enrichissent le patrimoine culturel littéraire appartenant au Musée,  et seront bientôt exposés dans sa collection permanente," a annoncé le Musée.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Paraclèse en français

vendredi 27 janvier 2017

Miracle de la colombe


Sur cette photo, une Colombe blanche repose sur Pierre après son baptême.


L'étudiant serbe Petros Restovitch de Belgrade qui était un athée déclaré et non baptisé jusqu'à l'âge de 19 ans, a trouvé la foi et a demandé à être baptisé au monastère de Chilandar au Mont Athos. 

Au baptême, un de ses amis a pris une photo de lui.

C'est à ce moment-là que Dieu permit l'apparition de quelque chose de Sa grâce invisible qui sera révélé dans la photo qui fut développée plus tard. 

Tout le monde observa avec étonnement et émerveillement, une colombe blanche perchée sur la tête du jeune homme nouvellement illuminé!

Il n'y a pas de mots pour décrire combien ce jeune homme fut ému, en voyant cette photo! L'événement s'est produit en 1980 au saint monastère de Chilandar sur le Mont Athos.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Information


Il est répondu personnellement aux  commentaires envoyés à ce blog s'ils sont pourvus d'une adresse mail valide. 

Ils ne sont pas automatiquement publiés car ce blog n'est pas un forum, et je ne tiens pas à ce qu'il le devienne.




Un ancien message du blog de Maxime toujours d'actualité...


Vous aimez les brochettes  ?
En voici une bonne ! "C'est bon comme là-bas dis ! " Ça s'appelle dhimmibrochette (un ersatz de  brochette halal).
Bon appétit !
Quoi ? keskidi "Vamos-a-la-casa-nueva" ? Vous aussi ça vous rend "nauséeux" ?
Vrai que ça sent une drôle d'odeur cette nouvelle recette…





 
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Quelquefois vous savez ce que je me demande ?
- Pourquoi on ne restaurerait pas une partie de l'empire (tiens c'est de saison!) 
on a les musulmans c'est déjà ça… mais en plus on aurait le gaz et le pétrole.
 Ça serait pas le fun ça ?

Boutique Athonite!


From the Garden of our Lady Theotokos...Mount Athos
 
 
 
 

 

 

 

 
 
 
 
Wooden Cross


 

 

 
 

 


 


 

 

 
Monastic Recipes
Κύριε Ιησού Χριστέ, Υιέ του Θεού, ελέησόν με τον αμαρτωλόν.
Lord Jesus Christ, Son of God, have mercy on me, a sinner.
Господи Иисусе Христе, Сыне Божий, помилуй мя грешнаго.
  Господе Исусе Христе, Сине Божји, помилуј ме грешног.
Domine Iesu Christe, Fili Dei, miserere mei, peccatoris.
  
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