"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 2 août 2016

Père Michael [Gillis]: le pardon



Pardonnez, encore, et encore, et encore. Pardonnez-moi si je poursuis avec ce sujet du pardon, même si je deviens répétitif.

Quand j'étais enfant (âgé d'environ 8 ans), j'ai assez gravement écorché mon genou. Je n'étais pas dans le contexte de surveillance d'un adulte, de sorte que la blessure ne fut jamais nettoyée ou bandée. La croûte était énorme. Je ne pouvais pas la laisser en paix. Je continuais à la gratter jusqu'à ce qu'elle soit infectée. Je pressais pour en faire sortir le pus, une croûte se reformait, et je la grattais un peu plus. Il fallut des mois pour que la blessure guérisse (Dieu merci, je n'eus pas d'empoisonnement du sang). Eh bien à l'âge adulte, j'ai gardé une cicatrice de cette blessure sur mon genou.

Le pardon, dans mon expérience, est un peu comme la guérison d'une plaie. Si nous appliquons un bon soin spirituel et que nous suivons les instructions et que la plaie n'est pas trop grave, nous pouvons guérir (pardonner) assez rapidement. 

Cependant, si nous nous contentons de nos propres solutions, si nous avons de mauvais conseils, ou si nous ne suivons pas de bons conseils, les blessures spirituelles et émotionnelles s'enveniment et se gangrènent et finalement nous tuent. 

Cela est particulièrement vrai si nous continuons à les entretenir: si nous continuons à rappeler à l'esprit les injustices passées et à vivre à nouveau des douleurs passées.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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