"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 12 décembre 2011

Archimandrite Nectaire (Antonopoulos)« L’héritage spirituel et médical du saint hiérarque Luc – le professeur V.F. Voïno-Iasenetsky » (2)

Икона св. Луки и киот с дарами
Reliquaire et ex-votos témoignant des miracles accomplis par saint Luc


1.  « J’ai glorifié Dieu et saint Luc, le protecteur de ma famille ! »

Photo de saint Luc le Chirurgien

Le père G. connaît la langue russe et confesse les émigrés russes vivant en Grèce. Il m’a fait lui-même ce récit incroyable de l’aide chirurgicale qu’il reçut de la part de saint Luc en mai 2002 :

« En raison de la compression de la racine nerveuse gauche, due à une hernie du disque intervertébral entre la quatrième et la cinquième vertèbre cervicale, mon bras gauche avait cessé de fonctionner, ses muscles étaient atrophiés. Les neurologues et les neurochirurgiens me conseillèrent de procéder à une opération. L’un des médecins, cependant, me dit de ne pas me presser. En raison de mon diabète, on me recommanda de prendre des bains de mer, de faire de la physiothérapie et de la gymnastique corrective. En automne, je fus convaincu que tous ces efforts en vue recouvrer la santé n’apportaient aucun résultat. Je cessai de consulter les médecins et commençai à implorer avec foi le saint médecin – Luc. Chaque soir, je lui lisais en russe l’acathiste qui lui était dédié, et il a répondu à ma prière.
Le 8 décembre 2002, au petit matin, saint Luc m’est apparu dans le sommeil, revêtu de ses ornements liturgiques. Au-dessus de ses ornements, il portait une blouse blanche, et sur sa tête, le bonnet que portent les chirurgiens lorsqu’ils opèrent. Dans la main gauche, il tenait des ciseaux et des pansements, et dans la main droite un scalpel. Saint Luc, s’adressant à moi, me dit : « On m’a envoyé vers toi. Je sais tu aimes les Russes, que tu les aides spirituellement ici, à Athènes. Aussi, par amour envers toi, je t’opérerai moi-même. Tourne le dos ». Je me tournai, et l’opération fut effectuée en une seconde. J’entendis à nouveau la voix de saint Luc : « Voilà, tu es maintenant guéri. Demain, tu pourras lever tranquillement ton bras, et dans trois jours, je viendrai à toi ». Je me réveillai au bout de quelques minutes. Il était quatre heures et demie du matin. Je me levai, me dirigeai vers le miroir, commençai à bouger le bras gauche de haut en bas et je compris que j’étais guéri ! Le bras fonctionnait parfaitement. Il ne restait même pas de traces de l’atrophie. Ce qui m’étonna le plus, était que sur mon maillot, à l’endroit précis de la douleur, des gouttes de sang étaient visibles ! Je glorifiai Dieu et saint Luc, le protecteur de ma famille ! Après tout ce qui s’était produit, je décidai de me rendre chez le médecin. Il était stupéfait et me demanda ce qui s’était passé et comment ma santé s’était rétablie aussi vite. En réponse, je lui tendis le livre sur saint Luc et lui dis : « Docteur, lisez ce livre et vous pourrez alors comprendre ce qui s’est produit avec moi ». Je commençai à attendre le mercredi. En effet, saint Luc m’avait promis de me rendre visite dans trois jours. Le mercredi, je partis à l’église, et monsieur D.G., qui me suivait, entra et me donna une icône de saint Luc avec une parcelle de ses reliques. Cette icône se trouve maintenant dans notre église ».

2.  « Saint Luc était ici… »
Mme T., de la ville de Livadia m’envoya une lettre, dont le contenu est le suivant :
« Le 18 septembre 2005, notre fils Constantin fut victime d’un accident de la route, suite auquel ses deux jambes subirent de graves fractures. Nous, ses parents, étions alors en voyage. Ayant appris l’accident, nous priâmes le Seigneur afin qu’Il préservât la santé de notre enfant. Depuis Athènes, un hélicoptère fut immédiatement dépêché à Livadia pour transférer le jeune garçon à l’hôpital municipal des enfants. En raison de la grande perte de sang, les résultats des premières analyses fut décevant. Tous les médecins se prononcèrent pour l’amputation des deux jambes. Nous ne pûmes convaincre les médecins de renoncer à leur décision. Nous priâmes seulement le Seigneur d’arranger les choses de telle façon que notre enfant ne restât pas invalide.
Pour notre bonheur, le directeur du service orthopédique de la clinique, G.P., vint à la salle d’opérations. Il prit sur lui toute la responsabilité pour la décision et l’opération. C’est précisément ce chirurgien qui renonça à l’amputation, et comme il nous le dit lui-même plus tard, il se battit littéralement pour préserver les jambes de l’enfant, restant sur sa position malgré l’opposition de tous les autres médecins. Il en résulta que la jambe gauche de l’enfant a été conservée dans son intégralité, tandis que l’on a amputé seulement le talon du pied gauche.
Après l’opération, notre fils se trouva un mois entier dans le service de réanimation de l’hôpital pour enfants « Saint Cyriaque » à Athènes. De nombreux médecins, qui ont participé aux conseils médicaux, ont douté que l’on pourrait conserver les jambes à l’avenir. Ils craignaient diverses infections et complications. Une série d’opérations plastiques commencèrent ensuite à la clinique pour enfants « Sainte Sophie ». Tous les médecins affirmèrent d’une seule voix : on a laissé les deux jambes à l’enfant, mais l’une d’elles ne pourra jamais bouger, elle n’a plus de vaisseaux, ni de nerfs, ni de peau. Cette jambe restera à jamais sans vie.
Le 26 novembre 2005, notre fils commença à mentionner le nom, selon son expression, de « son ami », un certain Luc. Cet ami, selon les paroles de l’enfant, le réveilla de la narcose et lui dit : « Constantin, réveille-toi et va chez ta maman ». Cela se répéta, nous dit notre enfant, après chaque opération. Nous commençâmes à demander à l’hôpital qui était ce Luc. On nous répondit qu’il n’y avait pas de médecin portant ce nom. Et voici que, après une nouvelle opération, Constantin nous dit concrètement : « Aujourd’hui, j’ai vu saint Luc ». Nous demandâmes au chirurgien plasticien N.P., ce que signifiaient ces paroles. Le médecin tira de sa poche, en souriant, une petite icône représentant saint Luc et nous dit : « Voici celui dont vous parle constamment Constantin. Ce saint, effectivement, apparaît lors des opérations les plus compliquées, telles que celle de votre fils ».
Il convient de mentionner que nous n’avions jamais entendu parler de ce saint jusque là. Sur le conseil de notre docteur, nous lûmes le livre concernant saint Luc de Crimée. Voyant ce livre entre nos mains, Constantin montra l’une des photographies et dit : « Voilà, maman, tu vois, c’est mon ami ».
Les apparitions miraculeuses de saint Luc continuèrent. C’était le dimanche de l’Orthodoxie. La jambe de notre enfant commença à fonctionner et il pouvait même bouger ses orteils. Les médecins, constatant le processus du rétablissement, dirent : « Vraiment, Constantin a son saint ».
Saint Luc est apparu quelques fois dans la salle d’opération mêmes (l’enfant a été opéré trente fois, les interventions étant selon les cas plus ou moins compliquées). Le 27 mars, le saint apparut dans la salle d’opérations dans ses ornements pontificaux, au-dessus desquels était plaquée une blouse blanche, et il dit : « Constantin, prie et je m’efforcerai de te guérir ».
Les psychologues, qui travaillaient à l’hôpital, s’efforcèrent d’encourager Constantin et lui dirent que tout le traitement se finirait bien, mais que toutefois, il ne pourrait plus, à l’avenir, se promener à bicyclette, comme tous les autres enfants. Mais, lorsque l’enfant quitta l’hôpital, il put marcher et courir, mais même circuler à bicyclette ! Le rétablissement complet de ses jambes est réellement un miracle !
Nous avons rapidement oublié toutes ces tribulations. Mais que sont-elles en comparaison avec la grande grâce de Dieu qui s’est répandue sur nous par les prières de saint Luc.
M.T., Livadia



Version française Bernard Le Caro
d'après


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